L’Avent ne peut être qu’un chemin de naissance, ou de con-naissance.
C’est un temps bien plus important que le jour de Noël où il nous conduit. Nous ne nous préparons pas à faire mémoire de la naissance de Jésus, car nous vivons déjà à l’intérieur de cette naissance divine qui n’a pas de mort. Nous fêtons donc notre naissance dans l’Esprit-Saint, pour la vie éternelle, sinon Jésus n’est qu’un personnage de l’histoire humaine où Dieu est facultatif. C’est d’ailleurs ainsi que beaucoup de nos contemporains fêtent Noël.
L’Avent est ce laps de temps où s’invite l’éternité. Pourquoi suis-je né ? Qu’est-ce que je fais de ma vie ? Où va le monde ? Dois-je me résigner à mes limites humaines ou puis-je espérer en un au-delà ? Il y a bien là un terrain de « travail », voire de lutte, pour le chrétien. Pourquoi tant d’illuminations pour un événement qui a eu si peu de témoins ? Tout le monde dormait ! La révélation est venue 30 ans plus tard ! La naissance de Jésus n’avait de sens qu’une fois l’évangélisation commencée.
Aujourd’hui Noël n’aura de sens qu’une fois l’évangélisation recommencée, perpétuée. Nous dormons. Réveillons-nous ! Nous avons chacun, chacune notre pierre à apporter à l’édification du Royaume.
Ce n’est pas moi qui le dis, mais cette initiative d’évangélisation au marché de Noël tous les samedis de l’Avent. « Accueil, écoute, rencontre de rue, prière dans la chapelle, animations et jeux autour des symboles de Noël, chants participatifs, contes, histoires, jeux, etc. » « Nul besoin d’être expérimentés pour participer. Vous trouverez certainement votre place parmi les différentes propositions. C’est l’occasion de faire une expérience nouvelle, avec des amis ou d’autres paroissiens. »
Merci à cette nouvelle génération de disciples du Christ !
P. Bernard