Saint Léon IX, pape de 1049 à 1054

Le premier pape de la réforme grégorienne est né à Eguisheim dans le Haut-Rhin. Nommé pape par l’empereur, il n’accepta cette charge qu’après son élection par le peuple de Rome. Il parcourut l’Occident pour éviter les pratiques de la simonie. Vis-à-vis de l’Orient chrétien, il tente la conciliation par une ambassade de cardinaux, mais elle échoua devant l’intransigeance du patriarche Michel Cérulaire. La fin de son pontificat fut assombrie par l’expansion normande dans le sud de l’Italie. Il fut d’ailleurs fait prisonnier et ne put rentrer à Rome huit mois plus tard, en mars. Mais, épuisé par les épreuves, il meurt quelques semaines après.
Saint Georges

Au IVe siècle, tous les sujets de l’empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l’empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux. A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d’obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l’histoire. Aux fioritures de la légende, s’ajoute au XIe siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c’est qu’au IVe siècle, l’empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on les voit s’élever en Gaule, en Germanie…
St Georges, saint militaire, est représenté en bonne place à l’église St-Maurice, lui aussi, militaire ! Il fallait bien cela pour une église de garnison.