En célébrant l’épiphanie du Seigneur, nous n’avions pas uniquement fait mémoire de la visite des mages, mais de toutes les manières dont le Seigneur dévoilait son mystère et se révélait comme le Sauveur et le Roi. Ainsi, il nous faut comprendre son baptême par Jean non comme la réponse à un besoin pour lui, mais comme une grâce qui nous est faite. Pour les disciples de Jean, ce rite de plonger dans les eaux du Jourdain avait pour signification de manifester publiquement leur désir de conversion en vue d’attendre la venue du Royaume de Dieu. Avec Jésus, le baptême prend un sens nouveau. Il n’est plus l’expression d’une quête personnelle de purification intérieure mais le moyen, à la suite de Jésus, d’entrer dans l’intimité de Dieu.
En Jésus, son Fils, Dieu trouve sa joie de nous savoir sauvés. A nous de répondre à sa joie par la nôtre et celle d’une vie authentiquement baptismale.
Michel STEINMETZ, curé