Comme plus personne ne parle de paix, il est sans doute temps de reprendre conscience de la Paix du Christ. Jésus en parle comme d’un cadeau venant de lui, de son humanité et de sa divinité : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » Jn 14, 27.
Les paix sur la terre sont fragiles. Il y tant de sources possibles qui les brisent : « …idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie… » nous dit saint Paul. La paix de Dieu est « Tout-Autre », exprimée clairement dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau :
« Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6, 25s)
« Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix » ». (Is 9, 5)
« Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. » (Is 26, 12)
Le Saint-Esprit est le porteur par excellence de la Paix : « Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. […] Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. » (Ga 5, 22-24)
« En effet, ceux qui se conforment à la chair tendent vers ce qui est charnel ; ceux qui se conforment à l’Esprit tendent vers ce qui est spirituel ; et la chair tend vers la mort, mais l’Esprit tend vers la vie et la paix. » (Rm 8,5s)
P. Bernard