Tout au long du Carême déjà, nous avons cheminé en acceptant, autant que nous en avons été capables, de renoncer un peu à nous-mêmes pour que Dieu ait plus de place. Cette marche ne se termine pas aux portes de Jérusalem ; elle se poursuit dans les jours à venir. Ceux qui ont suivi le Christ sur les chemins de Palestine ont peu à peu reconnu à ses paroles et aux signes qu’il a accomplis que cet homme venait de Dieu. Pour Pierre, Jacques et Jean, cela est devenu plus lumineux encore au sommet de la montagne à la Transfiguration. Aujourd’hui dans le chemin qu’il emprunte, les croyants juifs ne s’y trompent pas : c’est le chemin qui de Béthanie à Jérusalem, en passant par la vallée du Cédron, est décrit par le prophète Zacharie comme celui du Messie au jour de Dieu. Cette Semaine, la Semaine Sainte, qui nous conduit à Pâques, nous poursuivrons ce chemin de l’abaissement de Jésus, qui sera aussi la révélation de sa puissance divine. Et ce n’est qu’à ce prix qu’elle sera « sainte » aussi pour nous !
Maintenons, ne rebroussons pas chemin par crainte ou bien ne bifurquons pas.
Durant cette Semaine, mettons-nous résolument sur cette route de l’humilité, avec beaucoup d’amour pour Lui, notre Seigneur et Sauveur.
Michel Steinmetz +, curé.