Entre l’avant de notre condition présente, et l’après de notre condition à venir dans le Royaume, l’évangile nous montre qu’il y a un passage marqué par le pardon du Père. Ce que Paul désigne par le « ministère de la réconciliation ». L’expérience du pardon est fondamentale : le Christ la scellera comme définitivement acquise en sa croix. Le pardon sera déposé et planté dans la terre des hommes.
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Essayer, encore…
C’est exactement ce que Dieu fait. J’ai échappé à un malheur : Dieu me donne patiemment encore une chance à changer ma vie, aujourd’hui.
Sur la montagne
Nous ne pouvons demeurer avec Pierre, Jacques et Jean en nous confortant de cette splendide vision. Avec Jésus, nous devrons aller à Jérusalem pour y mourir avec lui dans l’espérance de ressusciter en Lui. Parce que nous savons que notre citoyenneté est au ciel, nous ne pouvons faire de nos appétits terrestres la finalité de notre vie. Nous voulons que nos corps deviennent aussi glorieux et resplendissants que celui de Jésus. Alors après avoir les yeux levés vers le ciel, nous allons redescendre de la montagne et poursuivre la route.
Désabusés ?
Le temps du carême dans lequel nous sommes entrés est un temps de conversion. Temps de conversion pour l’Église tout entière, temps de conversion pour chacun et chacune d’entre nous qui allons être invités à renouveler les promesses de notre baptême au moment de la célébration de Pâques.
Un arbre se reconnaît à ses fruits
Toute la vie spirituelle, celle qui n’en finit pas jusqu’à notre dernier souffle, vise précisément à devenir à la fois unis avec nous-mêmes et unis au Christ. Unis avec nous-mêmes en se faisant rejoindre ce que nous pensons, ce que nous disons et ce que nous posons comme acte conscient.
Dur, dur…
« Je vous le dis à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis ». Ordre « in-ouï » (au sens propre) ! Dans l’auditoire, personne ne s’attendait à entendre pareille exigence. N’était-ce pas demander l’impossible ? Et nous, aujourd’hui, allons-nous accueillir cet ordre ? L’amour dont il est question n’est pas un amour sentimental entre personnesLire la suite « Dur, dur… »
Ressusciter avec le Christ
Notre foi en Christ n’est pas dissociable de notre foi en sa résurrection : nous ne pouvons nous revendiquer de lui, sans aller jusqu’à mettre notre confiance – notre foi – en sa résurrection. Ne pas aller jusque-là reviendrait à ne pas croire en lui, en définitive. Et à nier notre propre résurrection comme devenant possible dans la participation à sa propre résurrection à lui, Jésus.
Rivages
Dans l’évangile, Simon, le pêcheur, découvre que la présence de Dieu révèle la distance immense qui le sépare de Jésus. La quantité impressionnante de poissons ne doit pas cacher les autres fruits de la présence divine. En effet, la prise de parole va remplacer en lui la crainte ou le doute. Alors qu’avec ses associés,Lire la suite « Rivages »
Au-delà
Au-delà. Raisonner, connaître, aimer au-delà. C’est donc refuser toutes limites paralysantes. Ne rechercher que ce lien avec l’amour de Dieu. Dépasser le temps d’Elisée et d’Eli où les prophètes ont été consignés à la stérilité hormis celle de leur parole, parce que leurs auditeurs ne voyaient pas l’intérêt d’aller au-delà et demeuraient tapis dans leurs certitudes et leurs analyses.
Vivante Parole
La Parole de Dieu est vivante. Souvent l’Ecriture reste lettre morte, elle n’advient que trop peu à son statut de Parole vivante. Quand nous lisons et proclamons l’Ecriture au cœur de nos assemblées, nous ne posons pas un acte de catéchèse, nous ne nous acquittons pas d’une obligation. Nous accueillons la Parole éternelle de DieuLire la suite « Vivante Parole »
L’eau en vin et les pleurs en joie
Dans l’évangile, l’eau se change en vin non pas dans les jarres mais lorsqu’on la sert. C’est donc bien dans la relation et dans le don que se réalise cette promesse du Christ. Pour cela, il ne s’agit pas de s’illusionner soi-même, de faire comme si la tristesse n’était pas là ou d’affirmer que leLire la suite « L’eau en vin et les pleurs en joie «